La France ne sera donc pas tête de série lors des barrages pour la Coupe du monde 2014, cette fois c’est sûr, puisque la FIFA a rejeté sa demande, jeudi. La FFF estimait le classement FIFA des Bleus injuste puisqu’ils figuraient dans un groupe de cinq au contraire des autres pays dans des poules de six, mais la Fédération internationale n’a pas donné suite. Les 15 et 19 novembre prochains, les joueurs de Didier Deschamps défieront donc le Portugal, la Grèce, la Croatie ou l’Ukraine. Ils connaitront l’identité de leur adversaire lundi après-midi.
Les quatre opposants potentiels possèdent tous des atouts susceptibles d’inquiéter les Bleus. Après le succès acquis aux dépens de la Finlande (3-0), mardi soir au Stade de France, les Français ont quasiment à l’unisson reconnu qu’il serait «mieux d’éviter» le Portugal. «C’est sûr que le Portugal me paraît l’équipe la plus difficile à jouer», confiait par exemple Olivier Giroud. Mais Paul Pogba disait aussi : «Pour les barrages, il n’y a pas de raison d’avoir peur. On a confiance en nous et si on joue comme on vient de le faire lors des deux derniers matches, je ne vois pas pourquoi ça ne se passerait pas bien.»
Derrière Ronaldo...
Effectivement,
portée par une nouvelle dynamique récente plutôt encourageante après le
marasme des derniers mois, la troupe de Deschamps n’a pas forcément à
trembler à l’idée éventuelle d’affronter les Lusitaniens, incapables de
terminer en tête de leur poule pour la quatrième fois de rang. «Je ne suis pas sûr que les Portugais seraient heureux s’ils tombaient sur la France»,
arguait ainsi Samir Nasri. Et si finalement, ils n’étaient pas le
meilleur adversaire à tirer ? Car la Grèce et l’Ukraine sont toujours
compliqués à jouer, tandis que la Croatie, bien qu’en pleine déprime,
s’est doté, avec Niko Kovac, d’un nouveau sélectionneur capable de lui
insuffler un discours et un été d’esprit rafraichissants et conquérants.
Bon OK, le Portugal a franchi les barrages avec succès en 2009 et 2011 face à la Bosnie. Bon, OK, il y a Cristiano Ronaldo en face. Au compteur du meilleur joueur de la planète ces dernières saisons avec Lionel Messi : 170 sélections, 43 buts, dont 6 sur ses 7 matches en 2013 avec la sélection. Tout le monde le craint avec raison puisqu’il peut faire la décision à lui tout seul. Le capitaine est un atout de poids, c’est entendu. Mais lorsque Ronaldo ne s’illustre pas, c’est beaucoup plus souffreteux. En dix matches de qualifications, dans un groupe F dominé par la Russie et relativement faible avec Israël, l’Azerbaïdjan, l’Irlande du Nord et le Luxembourg, les Portugais ont inscrit 20 buts. En huit sorties dans un groupe à cinq équipes, la France a frappé à 15 reprises.
Bon OK, le Portugal a franchi les barrages avec succès en 2009 et 2011 face à la Bosnie. Bon, OK, il y a Cristiano Ronaldo en face. Au compteur du meilleur joueur de la planète ces dernières saisons avec Lionel Messi : 170 sélections, 43 buts, dont 6 sur ses 7 matches en 2013 avec la sélection. Tout le monde le craint avec raison puisqu’il peut faire la décision à lui tout seul. Le capitaine est un atout de poids, c’est entendu. Mais lorsque Ronaldo ne s’illustre pas, c’est beaucoup plus souffreteux. En dix matches de qualifications, dans un groupe F dominé par la Russie et relativement faible avec Israël, l’Azerbaïdjan, l’Irlande du Nord et le Luxembourg, les Portugais ont inscrit 20 buts. En huit sorties dans un groupe à cinq équipes, la France a frappé à 15 reprises.
Huit victoires françaises consécutives
Les partenaires offensifs de CR7 ne sont pas des foudres de guerre. L’avant-centre titulaire se nomme Helder Postiga, auteur, certes, de 6 buts en 9 apparitions lors des éliminatoires, mais il n’est pas de nature à inquiéter outrageusement la bande bleue. Pas plus que Hugo Almeida (1 but en 4 matches). De son côté, Nani, même s’il reste capable d’étincelles, peine et n’a pas retrouvé son niveau d’il y a deux saisons. Le plus gros danger derrière Ronaldo, se nomme peut-être finalement Moutinho, redoutable pourvoyeur de ballons, que la L1 commence à connaitre et apprécier.Mais, si les Français parviennent à bloquer Ronaldo ou du moins, à le rendre inoffensif, ils auront donc probablement fait une grande part du boulot. Restera ensuite à prendre le meilleur sur une défense dont le portier Rui Patricio ne respire pas la sérénité. En témoigne la bourde en toute fin de match qui a coûté la victoire face à Israël (1-1), vendredi… Franchement, il y a moyen. Et puis, la France reste sur huit succès de rang face aux Lusitaniens qui ne les ont plus battus depuis… 1975.
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